welcome to "le paumé de la vie "[librheuu]

J'étais pénard, quelque part entre deux rêves, perdu dans les bras de Morphée, quand le réveille à sonné. Sempiternel rappelle à l'ordre qui signifie qu'aujourd'hui c'est la rentré. La rentré, c'est à dire une date quelconque dans le mois d'avril qui vous demande d'aller sagement s'ennuyer dans une classe de où tout le monde ou presque est parfait. La blase, quand on n'est pas particulièrement doué dans d'autre domaine que la sieste. Bref le réveille sonne et se retrouve expédié sans préavis au paradis. Un endroit magnifique où tous les réveilles écrabouillés se retrouvent pour se compter leur fabuleuse histoire.
Ainsi le bruit strident s'éteint dans une dernière plainte mécanique, c'est dommage je l'aimais bien ce réveille. Mais j'avoue que j'aime encore plus mon lit douillé. J'adore son oreiller de plumes moelleuses et l'odeur de lessive des draps. Oui j'adore ça, c'est plus fort que moi, si je pouvais passé ma journée même ma vie dans cet endroit formidable qu'est le lit alors je serais comblé. Mais ce n'est pas le cas, je suis lycéen dépressif et peu enthousiaste quand vient l'heure de se lever.
Je sort donc lentement de ma torpeur, une lenteur toute calculé qui me guide vers la salle de bain... sauf que voilà , il y a un sac en plein milieu du passage, je m'étale donc de tout mon long ( 1m72) le nez dans le reste de mes affaires. Que faire, j'ai repris ma position favorite.. couché.
Je replonge donc doucement dans les bras de ma déesse préférée, celle du sommeil. Mais ma moman ne l'entend pas de cette oreille et ce sont mes tympans qui s'envolent au paradis.

Après une longue demie heur où j'ai tenté lamentablement de me réveiller je me retrouve devant mes shnitzel... Avoué que pour un japonais je mange étrangement mais bon, que voulez vous ? Ma mère est Allemande je vais pas lui demander de renier ses origines pour un bol de soupe miso ? Je pourrais mais aujourd'hui tout particulièrement j'ai la flemme, une flemme indescriptible qui s'ancre au plus profond de moi quand je suis en pyjamas devant mon sempiternel bol de riz matinal. J'expédie mon petit déjeuner avec l'espoir que mon lit m'attend mais non, cette fois c'est un de mes frère qui débarque pour me traîner de force dans la salle de bain. C'est bien la baignoire aussi... Bref je m'habille me maquille.. huhuhu Je sais c'est étrange mais voilà je suis fan de visual jusqu'au bout des ongles et pour ça je n'ai pas la flemme.

Finalement c'est presque en retard que j'arrive devant la grande porte de mon internat... Je le regarde avec désespoir peut être que ces grands battants comprendront ma détresse si je fais des yeux de cocker ?
J'ai quelques doutes mais qui ne tente rien n'a rien, et c'est devant le regard ébahis de mes camarades et des autres lycéens présents, que je me jette à genoux en bas de la porte.

" PITIEEEEEE !!!! Je veux pas y aller !!!"

Ma tentative reste donc veine, je prend ma guitare, traîne mon ampli, apitoyé, vers l'entré. Cette porte me traumatise et je finis par rentrés, traînant des pieds, laissant derrière mois la trace de mes boots compensées ( c'est pour gagner quelques centimètres >.<) .

[C'est marqué Libreuh alors je me permet ^^]

Nao était bien, au fond de son lit, sous sa couette. Elle était vraiment bien, à moitié réveillée, à moitié au pays des rêves. Elle était vraiment, vraiment bien, jusqu’à ce qu’une masse inconnue vienne s’écraser sur son lit, l’obligeant à sortir de son cocon douillet.

_Mmmmmh kesskispass ? grogna la jeune fille.

_Nao !! Debout ! C’est la rentrée aujourd’hui ! Tu sais bien que j’ai fait le déplacement de Tokyo pour t’accompagner !

_Mmmh ? Nee chan ? demanda Nao, pour qui, décidemment, il était bien difficile d’émerger du doux sommeil dans lequel elle était plongée.

_Bien sûr que c’est moi ! Qui veut tu que ce soit ? rigola sa sœur.

_L’est quelle heure ?

_L’heure de se lever !! Allez hop, file prendre ton petit déjeuner, ça te réveillera !

Sa sœur, Ai, quitta la pièce en souriant, tandis que Nao sortait lentement de son lit. Elle s’étira, puis se décida à suivre le conseil de sa sœur, c'est-à-dire prendre son petit déjeuner.

*Ouah déjà le rentrée !* songea-t-elle en descendant l’escalier qui menait à la cuisine.

Lorsqu’elle rentra dans la pièce, toute sa petite famille l’attendait. C'est-à-dire sa grand-mère, sa grande sœur, son petit frère et sa petite sœur. La jeune fille dit bonjour à tout le monde puis s’installa devant son petit déjeuner, déjà préparé par les bons soins de sa grand-mère, avec une mine gourmande.

_Tu es prête, Nao chan ? lui demanda sa grand-mère. Tu es sûre que tout ira bien ?

Nao sourit intérieurement. Depuis qu’elle avait décidait d’entrer au lycée Ohsaka, ce qui ainsi lui éviterait de croiser son père, sa grand-mère lui posait cette question au moins deux fois par jour. Pour la énième fois, elle répondit :

_Ne t’inquiète pas, Obachan, tout est paaarfait !

Ce qui bien sur n’empêchait pas sa grand-mère de s’inquiétait. Elle savait bien que sa petite fille était fragile, même si la principale intéressée, c'est-à-dire Nao elle-même, refusait de l’admettre.

_Quand est-ce qu’on ira au lycée, nous ? interrogea Ryo, le petit frère de Nao.

_Quand tu seras plus grand ! lui dit sa Grand-mère.

_Plus grand que toi, Onee chan ? demanda Reiko, à Nao, en échangeant un regard malicieux avec Ryo, son jumeau.

Cette remarque visait bien sure la petite taille de Nao, qui ne dépassait pas le mètre 53.

_Petite peste ! répliqua celle-ci en rigolant, à l’égard de sa petite sœur, qui, du haut de ses 10 ans n’était pas beaucoup plus petite qu’elle.

Le petit déjeuner s’acheva dans la bonne humeur. Ensuite, Nao fila prendre sa douche, et en profita pour se prélasser sous l’eau chaude. Ce fut Ai, lui criant qu’elle allait être en retard, qui la fit s’activer. Elle enfila son uniforme, tout neuf, celui du lycée Ohasaka. Elle se passa un rapide coup de brosse dans les cheveux puis les laissa libre dans son dos. Elle ne se maquilla pas, elle ne le faisait jamais, sauf en de très rares occasions.

Elle déboula ensuite dans le salon, où se trouvaient sa grand-mère, ainsi que les jumeaux. Elle leur dit tendrement au revoir, promit de donner des nouvelles et se précipita dans la voiture où l’attendaient sa sœur aînée, ses deux grosses valises ainsi que son petit synthé, qui remplacera son piano, trop grand pour être transportable.

*De toute façon, avait pensé Nao, il y a une salle de musique à Ohsaka, donc il doit y avoir au moins un piano. Mais je prends quand même le synthé avec moi, je pourrais le mettre dans ma chambre.*

La voiture prit la direction d’Ohsaka Gakuen. Le trajet ne dura pas très longtemps, 35 minutes peut-être.

_Bon, bah nous y voila ! annonça Ai à sa jeune sœur, tu a intérêt à donner de tes nouvelles ! Et si quelqu’un t’embête…dit-elle mi-rigolant, mi-sérieuse.

_Ne t’inquiète pas, Nee chan ! Je suis sûre que je vais me plaire ici !

Ai aida sa sœur à décharger toutes ses affaires, puis l’enlaça fortement. Les deux sœurs étaient vraiment proches et malgré la distance qui les séparaient, Ai faisant ses études à Tokyo, elles faisaient en sorte de se voir régulièrement. Après un dernier geste de la main, Ai monta dans la voiture et s’en alla.

Nao contempla le grand bâtiment en face d’elle, et se hâta de franchir le large portail, passant au milieu d’une petite foule de jeunes gens. Un petit coup d’œil à sa montre lui annonça qu’elle était presque en retard. Elle allait avancer davantage vers l’entrée lorsqu’une voix la fit se retourner.

_PITIEEEEEE !!!! Je veux pas y aller !!!

La jeune fille pouffa de rire en voyant l’auteur de cette supplique franchir à son tour le portail en traînant des pieds et avec une mine apitoyée.
Lorsque le jeune homme arriva à sa hauteur, elle l’interpella avec un petit sourire :

_Dis donc, tu n’as pas l’air très heureux d’être ici, toi ! Pourtant, ça a l'air sympa, non?

Je traînais désespérément des pieds, accablé par la difficulté de la vie. Le lycée s'ouvrait devant moi comme la gueule de l'enfer. UN an il allait que j'attende encore UN an pour revoir mon frère chéri. Je chancelle, je tangue, et ... Je ne me casse pas la figure, ni une jambe, non, rien qui pourrait me permettre de rentrer chez moi et de ne plus en sortir. C'est alors que j'entends une voix. Une voix ? oui une voix de fille. Jane d'arc sors de ce corps ! Mais non, je ne rêve pas, quelqu'un de réelle me parle, avec de la chaire des os et même des cheveux ! Moi je dis qu'on arrête plus le progrès.
Donc cette voix qui m'interpelle de je ne sais qu'elle divine personne, émane d'une jeune et jolie fille. Quelle évidence, il fallait s'en douter, qui pourrait être moche avec les antécédent de ce lycée ? Non mais c'est vrai... Ah ! si une exception.. MOI !
Après quelques seconde durant lesquelles j'observais mon interlocutrice d'un air d'autoroute je finis par répondre, puisqu'elle m'avait posé une question. en toute logique, si on pose une question, en générale sauf si on est de mauvaise humeur ou qu'on a des bonnes raisons on répond... Vivi, c'est une chose que j'ai apprise très tôt après qu'un de mes grand frère ai décidé de me plonger la tête dans l'évier pour que je lui dise où était son camion télécommandé.
Bref, je répondis à cette jeune fille, version chibi, des larmes dans les yeux :

- Moi ? ( oui c'est à moi qu'on parle) Heureux ? Ici ? JAMAIIIIIIIIIIIS !!!! Tu te rends pas compte y a que de s gens beaux ! intelligents ! Brillants ! NORMALES ! enfin c'est rare mais ça arrive... Mais c'est horrible en plus y en a qui prenne la grosse tête et tout et tout !!

" et tout et tout" J'aime bien cette expression, car en ne disant rien la personne comprend... Je la regardais les yeux pleins de détresse, peut être fuirait elle avec moi ? On partirait loiiiiiiiiin on vivrait dans les arbres et on serait copains avec les pigeons ! Bref je me rapprochais d'elle. Comment s'appelait elle ? Quelle age avait elle ? Si on suis la logique des choses, c'est une personne qui ne connaît pas cette endroit, puisqu'elle dit que ça a l'air bien, mais justement ça n'en a que l'air ! C'est un endroit horrible, terrible, un lycée quoi !Donc, j'étais en train de dire avant que je ne me lance dans mes réflexions très philosophique, que cette gens qui était devant moi et qui m'écoutait parler ou plutôt m'écoutait déblatérer des âneries, devait avoir entre 15 et 17ans.. Logique quoi ! Digne de moi !
Bref, je ne savais plus trop quoi die, je regardais alternativement : mes pieds, les siens, mon sacs, son sac, mon ampli, ma guitare, son synthé... Synthé ?

- Mais heu.. LA gens ? tu es fais das Musiqe ? heu pardon, tu fais de la musique ?

Et voui faute de sujet très intéressant à abordé on constate des choses, on pose des question dont on connaît la réponse, bref...

Nao venait donc de franchir le large portail de son nouveau lycée lorsque la supplique se fit entendre. Se retournant pour voir à quoi ressemblait l’auteur de ce cri désespéré, elle vit un jeune homme à l’allure androgyne et plutôt grand. Du moins, paraissait-il grand à Nao, mais elle est toute petite, alors la majorité des personnes qu’elle côtoie lui semble plutôt grandes. Ne pouvant s’en empêcher, la jeune fille interpella ce nouvel arrivant à l’air si malheureux. Elle lui fit remarquer, en souriant, qu’il n’avait guère l’air heureux d’être ici. Tout d’abord, il ne sembla pas l’avoir entendu. C’est du moins ce que pensa Nao quand elle ne vit aucune réaction de sa part. Il se contentait de la fixer, avec un air quelque peu hébété. La jeune fille allait réitérer sa question, lorsque le jeune homme face à elle s’anima.

_Moi ? Heureux ? Ici ? JAMAIIIIIIIIIIIS !!!! Tu te rends pas compte y a que des gens beaux ! intelligents ! Brillants ! NORMALES ! Enfin c'est rare mais ça arrive... Mais c'est horrible en plus y en a qui prenne la grosse tête et tout et tout !!

Nao écarquilla légèrement les yeux en entendant cette réponse. Elle se demanda un instant si le jeune homme ne se moquait pas d’elle, puis décida que non, il n’en avait pas l’air. Et puis, elle le trouvait trop mignon avec son air malheureux ! Se voulant rassurante, elle lui répondit, avec un sourire qui creusait ses fossettes :

_Maaaais non ! Je suis sûre que tout le monde est très sympa ici !

Intriguée malgré tout, elle lui demanda :

_Pourquoi avoir choisi ce lycée si tu ne voulais pas voir que des gens beaux partout ??

Pendant la discussion, le jeune homme s’était rapproché de Nao, obligeant cette dernière à lever la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Le silence s’était installé, ni l’un ni l’autre ne sachant plus trop quoi se dire. Quand soudain, l’interlocuteur de la jeune fille s’exclama :

_Mais heu.. LA gens ? tu es fais das Musiqe ?

La gens en question se demandait ce qu’il pouvait bien dire, lorsqu’il répéta sa question de manière plus intelligible. En fait il lui demandait si elle jouait de la musique. Elle lui répondit en montrant son synthé :

_Oui comme tu peux le voir ! Je joue du piano, et mon synthé me suit partout !

Puis se rendant compte à son tour de la guitare qui se trouvait parmi les bagages du jeune homme, elle ajouta :

_Je vois que toi aussi !! Ca fait longtemps que tu en joues? interrogea-t-elle, curieuse, en désignant l’instrument.

Puis, songeant qu’il devait être dans le même dortoir qu’elle s’il jouait d’un instrument, elle le lui demanda, pour en avoir la confirmation.

_Donc tu dois être inscrit dans le dortoir n°3 ? Au fait, comment tu t’appelle ? demanda-t-elle encore.

La tête légèrement penchée sur le côté, elle attendait les réponses du jeune homme, tout en pensant qu’avec lui, on ne devait pas s’ennuyer !

Je venais de rentrer dans ce pénitencier, dans cet endroit terrible où j'allais devoir m'asseoir sur une chaise devant un bureau et faire des maths et d'autres trucs dans ce genres qui sont d'un inintérêt presque trop inimaginable pour être vrai. Bref la gens me parlais, musique ... CONTENT ! Jaime bien quand les gens me parle musique, parce que ça me donne l'impression de ne pas être sur ce petit nuage qu'est la création musicale. La guitare, le rock tous ces trucs qui paraissent venir d'une autre planètes aux gens de mon entourage proche. Toujours est il que cette gens dont je ne connaissais toujours ni l'age ni le prénom, me parlais de musique, et qu'a cette seules évocation mon visage s'illuminait d'un large sourire chibi. Profitant de cette distraction pour ne pas avancer et bloquer tout les gens dans l'entré je continuais de papoter. Tous les prétextes sont bon pour retarder une rentré des classes. En plus il faisait beau ! Pourquoi rester dehors ? Franchement on est pas mieux là ? A papoter de musiiiiique.

Je vois que toi aussi !! Ca fait longtemps que tu en joues? Donc tu dois être inscrit dans le dortoir n°3 ? Au fait, comment tu t’appelle ?

Voila ce que la gens me dit d'une jolie petite voix en même temps elle est pas bien grande. Je ne me baissais pas, pour ne pas la vexer, par contre je décidais de bouger. Et vi ce fut une douloureuse décision que de devoir partir de cet endroit merveilleux entre le monde extérieur et ce ***** bahut qui se dresse devant moi comme un gros lapins rose qui voudrait me manger. Je la guidais donc vers un banc loiiiiiin de l'entré du bâtiment principale. j'avoue que la scène est particulièrement romantique. Et voui le banc et sous un cerisier en fleur. Des jolies petites fleurs blanches qui tombent et qui s'infiltrent partout dans les vêtements et après on embaume pendant 3 jours -_-. Bref je m'assis sur le banc me débarrassant de tout mon encombrant bazar pour daigner répondre à la pauvre gens qui devait attendre ma réponse.

"- en fait... je suis nul en math donc j'ai 17ans je joue de la gratte depuis que j'ai 6 ans ... donc ça fait... *réflexion intense.* ça fait 11 ANS !! OUA je suis trop foort !!>< et heu voui je suis dans le dortoir 3 mais ça ne m'enchante pas, je suis sûre que cette année on va encore me gronder parce que je joue trop fort, ou parce que je fais des choooooses avec ma guitare... Voui voui on peut faire des choooses avec sa guitare, il suffit de voir Jimmy Hendrix! bref, breffons, breffez... je m'appelle Mirara Tsubame.. et toi ?

LA question qui tue ! "ET TOI ?" Oua c'était puissant ça ! J'attends donc ça réponse d'un air dépité/ triste/ suicidaire barrer la mention inutile. J'en profite pour l'observer de plus prés. Elle est le modèle type des japonaise. Petite, cheveux longs et noirs, yeux marrons, peau blanche, plutôt mignonne. Bon C'est pas le moment de penser à sa libido. Il faut être gentille avec la jeune fille être galant et tout et tout. Bref je la regarde d'un air.. comment pourrais je qualifié l'air que j'aborde à ce moment ? C'est un mélange entre la contemplation avec la bave qui coule sur les commissures des lèvres, et le conflit intérieur pour ne pas trahir mon Yuki chéri. MAis comme c'est mon frère j'ai le droit... Normalement on fait rien avec son frère jumeau.. mais bon nous on est pas normaux.

Nao parlait donc avec ce jeune homme qu’elle venait de rencontrer. A un moment de leur conversation, ils en vinrent à parler musique. Nao vit le visage de son interlocuteur rayonnait de plaisir à ce sujet. Elle songea qu’il devait vraiment être passionné. D’ailleurs, elle le trouvait un peu foufou et elle l’imaginait bien se déchaîner sur sa guitare. Elle sourit à cette pensée.
La jeune fille n’avait pas remarqué qu’ils bloquaient légèrement le passage aux autres élèves. Elle ne pensait même plus vraiment au jour qu’il était, c'est-à-dire la rentrée !
Elle finit par lui demander si cela faisait longtemps qu’il jouait de la musique, et ajouta qu’il devait certainement se trouver dans le dortoir n°3, le dortoir des artistes ! Elle lui demanda également son nom.
Le jeune homme ne répondit pas tout de suite. Il guida Nao vers un banc, qui était assez éloigné du grand portail, et le jeune fille ne put s’empêcher de remarquer la joliesse de l’endroit. En effet, un magnifique cerisier en fleur surplombait le banc. Nao respira doucement la douce odeur de fleur qui flottait dans l’air. Elle trouvait cette odeur tout à fait délicieuse, même si l’odeur en question imprégnait ensuite les vêtements pendant plusieurs jours.
La jeune fille se débarassa de ses affaires. Son interlocuteur en fit de même, puis il s’assit sur le banc. Pour sa part, Nao préféra rester debout, même assis le jeune homme ne paraissait pas être si plus petit qu’elle. Ce n’est pas qu’elle soit complexée par sa petite taille, mais ainsi il n’aurait pas besoin de se baisser pour lui parler.
Ensuite, il répondit aux questions de Nao. Après un rapide calcul, il lui apprit qu’il jouait de la guitare depuis 11 ans. Ce à quoi elle s’exclama :

_Wow ! tu dois en jouer super bien depuis le temps !

Ensuite il continua :

_heu voui je suis dans le dortoir 3 mais ça ne m'enchante pas, je suis sûre que cette année on va encore me gronder parce que je joue trop fort, ou parce que je fais des choooooses avec ma guitare...

_Des choses ? rigola Nao, quelle genre de choses ? voulut-elle savoir, un sourire de gamine malicieuse creusant ses fossettes.

Pour finir, le jeune homme se présenta. Il s’appelait Mirara Tsubame.

_Et toi ? demanda-t-il.

_Je suis Mizushima Nao, annonça la jeune fille.

Jetant un coup d’œil à sa montre, Nao repensa tout à coup au jour qu’il était : la rentrée bien sûr !

_Ne, Tsubame, dit-elle, tu ne crois pas qu’on ferait mieux d’y aller, on risque d’être en retard !

Malgré ce qu’elle dit à Tsubame, Nao serait bien rester sous le cerisier encore un peu. Le cadre était enchanteur et le soleil caressait délicatement sa peau. Même si, à présent la perspective de regagner une salle de classe ne l’enchantait guère, ils ne pouvaient quand même pas se permettre de rater la rentrée. La jeune fille sourit en pensant à sa sœur. Que dirait Ai si elle savait que sa petite sœur préférait discuter avec un jeune homme autant mignon que foufou, plutôt que de se hâter vers les salles de classe!

_Ne, Tsubame tu ne crois pas qu’on ferait mieux d’y aller, on risque d’être en retard
Dit la dénommé Nao.. et vi, quand on pose des questions on a des réponses, c'est marveilleux ! Mais quand elle prononça ces quelques innocentes paroles, je la regardais d'un air d'autouroute, un air de vach qui regarde passer un train. J'étais paralysé, choqué oui c'est le mot j'étais choqué. Elle venait de briser tous mes rêves, qui s'éparpillaient et fondaient comme de la crème glacèe sous le soleil. Oui tout ce cassait la figure dans une cascade sentimentale digne d'un mauvais mangas. Je la fixais droit dans les yeux, des larmes embuhant les miens.

" - Tu veux me tuer c'est ça !!! t'es de méches avec eux !! Tu veux absolument aller faire du sudokudans une salle surchaufrfée bondée de gens plus normeaux les uns que les autres !! je croyais qu'on été amis !!!!!!!

Sur ceux je fondis en vrais fausses larmes. Je me liquéfiais littéralement mon esprit cherchant vainement un moyen, un fil d'ariane pour comprendre l'nchevetrement romanesque de cette délicat situation. Durant ma splendide scène mélodramatique improvisé à l'arrache mon mascart dégoulinat lamentablement. Voyant, non, plutôt constatant le carnage j'éssuyais tout de suiste mes yeux avec un kloinex. Merveilleuse invention que le mouchoir en papier jetable, c'est la plus belle invention de l'homme aprés la guitare et le nutella trés dur a trouver au japon ! Oui je l'avoue j'adule les klinex, c'est tellement pratique pas écologique pour un sou mais tellement pratiqu. Par exemple vous avez un énorme rhume du style chute du niagara nazale et bien au lieu de prendre un mouchoir en tissus déjà utiliser encore plus dégoulinant que votre nez vous prenez un klinex et hop ! Finit les ennuis virales, pareille quand le maquillage à décidé de se faire la male aprés un quelconque rataux ! Aprés mon magnifique éloge interne du mouchoir en papier je revins sur terre. Une terre trés odorante.. oui des ptéales de cerisier m'étaient tombé dessus comme pour remplacer le klinex. Et ils s'étaient éparpillés de façon assez anarchique sur mon uniforme tout aussi anarchique! Un pentalon noir de base ... avec des épingles à nourrice, des patchs et des chaines. une chemise blanche avec encore des épîngles a nourrices et une veste en cuir... j'ai balancé la cravate, trop moche je le suis déjà suffisement.
Bref aprés quelques minutes de silence. je me levais apathique.

"- puisque tu y tiens tant on va y aller mais toooooout dou-ce-ment.

[hj : désolé c'est pas trés ong mais j'ai la flemme drunken

]

_Ne, Tsubame, tu ne crois pas qu’on ferait mieux d’y aller, on risque d’être en retard.

A peine Nao eut-elle prononcé ces mots que son interlocuteur sembla avoir reçut une claque retentissante. Il écarquilla les yeux et fixa la jeune fille d’un air hagard. Il se figea et un air choqué s’étala sur son visage. Des larmes commençaient à embuer ses yeux.
Nao fut surprise de sa réaction. Même si elle avait compris que Tsubame était plutôt du genre légèrement, oh juste très légèrement, excessif, elle ne s’attendait pas une telle réaction de sa part suite à la remarque qu’elle avait d’ailleurs faite en toute innocence. Et elle ne s’attendait pas non plus à la légère, oh très légère, pointe de culpabilité qui l’envahit en rencontrant le regard désemparé de Tsubame.
Elle n’eut pas le temps de répliquer autre chose que déjà le jeune homme s’écriait :

_Tu veux me tuer c'est ça !!! t'es de mèche avec eux !! Tu veux absolument aller faire du sudoku dans une salle surchauffée bondée de gens plus normaux les uns que les autres !! je croyais qu'on été amis !!!!!!!

Sur cette tirade désespéré, il éclata en sanglots, qui ressemblaient davantage des larmes de crocodiles qu'à un chagrin véritable.

A la fois désolée et amusée, Nao essaya de le réconforter.

_Meuuuuh nan, je ne veux pas te tuer, et les autres non plus, tu sais ! Je suis sûr qu’il y aura d’autres gens sympas !! Et puis il faut bien qu’on ait un endroit où dormir ce soir, donc il faut que nous allions là-bas! expliqua-t-elle en désignant l’entrée du lycée.

Tout en parlant, Nao secoua légèrement la tête pour se débarrasser des fleurs de cerisiers qui imprégnait sa chevelure. Elle regarda Tsubame et constata qu’il subissait lui aussi l’invasion des fleurs de cerisiers, qui s’étalaient un peu partout sur son uniforme dépareillé. Le jeune homme semblait ailleurs et Nao se demanda où-est-ce qu’il pouvait bien être parti.

*sûrement dans un endroit où l’école n’existe pas* songea-t-elle en souriant malicieusement.

Enfin, il se leva d’un air apathique, résigné, malheureux. Nao sentit ressurgir la petite pointe de culpabilité.

_puisque tu y tiens tant on va y aller mais toooooout dou-ce-ment.

La jeune fille acquiesça.

_Allez, courage ! dit-elle, en rigolant gentiment et en lui saisissant doucement le bras pour l’entraîner.

[hj: désolée, cette fois c'est moi qui fait court, pas trop d'inspi ^^']

[ Hj : gomen, gomen, j'ai été assez occupé ces temps ci et j'avais pas d'inspi double loose quoi ? ^^ héhéhé]

Je gardais mon air de chien battu et me laissait traîné comme le dit chien. C'est fou comme c'est mamifére revienne dans ma vie. Chien battu, trainait comme un chien, trempé comme un chien mouillé, etc... D'ailleur ma mère m'a toujours dit que j'étais un peu cabot... Ca veut tout dire !

Passons sur cette philosophie qui m ecaractérise tant. Je prend mes affaires et lserre ma guitare contre moi, comme un nounours. Je me ouviens quand j'était petit, et bah j'avais un chien en peluche que je serrais de la même façon, mais un jour me trés gentille frère Mike l'a lançé dans les toilette. J'étais vraiment choqué, rien n'a pu me consoler de mon gros chagrin ; heuresement Yuki était là ! Mais maintenant il est plus là (snif). Alor je serre trés fort ma guitare et sui madam torture et sudoku !

" Dis, Madame torture et sudoku ( je me répète là ? c'est pas grave ) ?
Est ce que tu veux être mon n'amie ?

C'est une question rhétorique, puisque je ne lui laisse même pas le temps d'ouvrir la bouche, je vais pas non plus courire le risque qu'elle dise non ! Alors je fais mon plus beau sourire colgate/chibi barrez la mention inutile si il y a lieu.

" Bien sûr que tu es mon n'amie !!! On va fêter ça ! Le jour de notre amitié ! On va faire un Goukon ! Faudra qu'on invite des gens ? T'en connais ? Ô et pui on s'en fou !! Héhéhé je suis trés bon cuisinier... On aura qu'a le faire ce wek end.. Ca nous laisse le temps de nous faire d'autres amis.

Sur ceux je la tire par la manche et cours vers les dortoires. Je suis peut être aussi sportif qu'un hot dog ( on y revient ...) Mais quand j'ai la pêche je bats tous les records.. Et puis je m'appelle Hirondelle !! Donc je cours je cours et cela éatit inévitable je me ramasse. Fallait pas non plus rêver j'allais pas courire comme ça tel un remake de la petite maison de la praire et ne pas me viander. Ceal aurait été trop beau. Donc je me votre par terre comme dans un mangs. La scéne dot être comique. Imaginez un instant une asperge toute maigre avec des cheveux de couleur indertminé s'écrase par terre de tout son long !
Enfin je me sens tout bizarre comme si mon âme quittait mon corps.. Yukiiiii attend moiiiiii !!! Rien ne se passe... J'ouvre les yeux et regarde ( yeah avec des yeux on peu voir, technologie !) Ce que j'avais pris pour la lumière bah c'était juste la reverbération du soleil sur les angles de mon amplis... Ralalala c'est pas romantique !!!

Je me relève.

" bon bah c'étais pasmon heure ! Tu te rencompte Charlotte-chan !! J'ai cru que j'allais mourir a cause de tes reflets !! Tu sers a rien ! "

Que je suis gentille avec mon amplis-charlotte. je lui cause comme à un ami, sans remarquer le rrgard ahuris des autres... A bat les autres !! Soyons LIIIBRHEUU !! FREEEDOM !!

oups j'ai encore pensé tout aut.. Pauvre Nao !

[ La suite dans le Hall ]