How To Piss Him Off.

Nombre de messages : 13 Date d'inscription : 10/05/2008

Un peu plus tôt...

Comme il s'en était douté, le jour ou il quitta le nid familial ne fut guère différent des précédents. Son père était partie très tôt ce matin là et lui avait dut se rendre à Ohsaka en train. Voyage plutôt ennuyant, tenant compte du fait qu'il avait été le dernier à pouvoir prendre place et n'avait ainsi eut d'autre choix que de s'installer près d'un vieil homme gluant, si vous voyez ce que je veux dire. D'ailleurs, au bout d'un certain temps, il en éprouvant un dégout si profond qu'il alla prendre place entre deux jeunes filles qui lui laissèrent volontier un peu de place. Deux sièges pour trois, mais qui s'en serait plaint? Pas lui, et certainement pas ces deux jeunes filles. C'était toujours mieux que le bonhomme odorant et mouillé. Quand enfin il fut arrivé à destination, il sortit du train en prenant une grand inspiration. Enfin. Il avait l'impression d'avoir retenu son souffle pendant tout le trajet.

Il prit ensuite la route vers Ohsaka Gakuen qui, selon les indications de son père, ne se trouvait pas très loin de la gare. Comme de fait, cette fois-ci, il avait dit vrai et pas même un moment plus tard il se trouvait face au bâtiment. Il le contempla un moment, comme s'il hésitait à s'en approcher. Après tout, il allait devoir y rester pour l'année, et probablement la prochaine, mieux valait apprécier dès le départ l'endroit. C'est pourquoi il s'éforca de trouver un point positif à l'endroit. C'est à ce moment que son regard fut attiré vers une scène des plus étrange. Un garçon et une jeune fille qui sortait des buissons, un peu plus loin. Intéressant... Ça allait même jusqu'à baiser dans ce genre d'endroit ? À noter...

Genre, right now.

Et maintenant qu'il avait déposer tout ses bagages dans son dortoire Hirochi n'avait plus qu'à aller explorer un peu. Plutôt que de rester à l'intérieur, il décida toutefois de se rendre à l'extérieur. Après tout, après quelques jours de pluie, le soleil s'était enfin décidé à pointer le bout de son nez. Pourquoi ne pas en profiter?

Son choix s'arrêta sur le parc, tellement commun. En plus, il fourmillait d'élèves qui, probablement comme lui, n'avaient rien de mieux à faire que de trainer un peu à l'extérieur. D'ailleurs, une fois qu'il y fut également, il reconnu bien vite un garçon qu'il avait déjà vu. Ah oui bien sur... Passant près de lui, il lui adressa, avec un léger sourire en coin:

" Tiens. Le mec qui baise dans les buissons. "

On pourrait croire à de la provocation. Et peut-être en était-ce. Mais pour Hirochi, il était en train de faire du "sociâââl" tout simplement. À sa façon, mais tout de même.

Hayato détestait cet endroit, bondé d'élèves, tous plus bruyants les uns que les autres.
A vrai dire, si il se trouvait ici, c'est qu'il attendait quelque chose, ou plutôt quelqu'un, et plus précisément Mitsumi.
C'était la seule personne à qui il parlait, et qui lui parlait d'ailleurs.
Ainsi, les mains dans les poches, il restait là sans bouger.

Laissant son regard suivrent quelques élèves qui défilaient devant lui, ce fut plus par occupation que par intérêt.
Ils semblaient tous très sociables, mais aussi, peut-être, un peu trop imbus de leur personne?
Peu importe, Hayato l'était aussi, imbu, mais sans doute différemment.

Alors qu'il était plongé dans ses pensées, il en fut sorti par un jeune homme qui passa à côté de lui en lui adressant clairement la parole, le décrivant comme étant "le mec qui baise dans les buissons".
Le regard d'Hayato changea alors en à peine une seconde, le regard plein de méprise envers ce garçon.
Visiblement, il avait assisté à la petite scène de ce matin, qu'il avait vécu avec Mitsumi.
Les gens pouvaient avoir une grande imagination parfois, mais ne l'utilisaient jamais à bon escient. Peut-être étaient-ils beaucoup trop idiots pour ça?

Hayato regarda le jeune homme, les yeux plissés, qui commençait à s'éloigner avec un sourire en coin, et il prit littéralement cela pour de la provocation.

A ce moment, deux alternatives passèrent à l'esprit d'Hayato.
La première: lui casser la gueule.
La deuxième: entrer dans son jeu.

De toute façon, peu décidé à le laisser passer comme ça sans ne rien dire, Hayato le rattrapa avant de taper légèrement sur son épaule afin qu'il se retourne vers lui.

Le jeune garçon en face de lui n'était si petit que ça, bien qu'il semblait menu de loin. Mais Hayato était toujours plus grand que lui.
Le fixant sans aucune sympathie dans son regard, il lança tout en le désignant d'un léger coup de tête:

Tu m'as parlé?

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Croyant qu'il avait eut sa dose de contact humain pour la journée, - oui, blaster un inconnu était pour lui un contact humain et chaleureux à la limite - Hirochi reprit son chemin, prêt à aller visiter un autre endroit moins grouillant que ce parc. Après tout, c'était presque insupportable, ces jeunes en pleine puberté qui n'avaient pas encore capté ce que c'était que l'hygiène corporel. En plus que leurs parents n'étaient plus là pour les forcer à entrer dans un bain, c'était horrible. Mais alors qu'il se dirigeait déjà dans une autre direction, il sentit quelqu'un lui taper légèrement sur l'épaule. Il fut pris d'un léger frisson, ne daignant même pas se retourner sur le moment. Il détestait cette façon de s'y prendre pour attirer l'attention des gens. On était pas obligé de...toucher.

Mais enfin il finit par se retourner, retombant face à face au garçon avec lequel il avait fait du '"sociââââl". Que lui voulait-il maintenant? Devenir son ami? Ou pire...Son meilleur ami !? Un léger sourire en coin se dessina sur ses lèvres tandis qu'il s'imaginait plutôt recevoir un coup. Ou peut-être avait-il un peu de classe, pas assez pour ne pas baiser dans les buissons, mais suffisament pour maintenir sa colère et se contenter de l'insulter avec quelques répliques tirés d'un film américain bien vulgaire.

Eh non! Rien de tout ça! Il n'était pas tombé sur un grand brillant tiens. Mais il semblait tout juste comprendre que oui, il s'était adressé à lui. Un peu lent sur la détente le pauvre. Tout dans la bi...Et rien dans la tête probablement. Hirochi lui offrit son sourire le plus innocent avant de pencher doucement la tête vers la droite.

" Peut-être. Je ne sais pas. Je ne me souviens plus. "

Tiens. Pour toi, gros idiot. Il avait eut sa dose de contact humain, n'était-ce pas déjà spécifié? Il n'avait pas envie de s'éterniser à blablater avec un garçon qui, choyé sur le plan physique, n'avait hérité que d'une seule neurone. Parents égoistes... Il se retourna donc, comme pour continuer son chemin sans plus s'occuper de l'autre jeune homme.

Le jeune garçon avait mis un temps à se retourner, et Hayato essayait d'imaginer l'expression qu'il portait sur son visage à ce moment là, lorsqu'il lui faisait encore dos.
Sans doute un regard méprisant pour sa part aussi.
Mais bientôt, il se retourna pour le fixer avec un regard plus qu'innocent.
Il se foutait de sa gueule?
Si son petit jeu de garçon adorable fonctionnait avec les autres, Hayato était loin, très loin, de tomber dans le piège.

Ainsi, l'expression d'Hayato ne changeait pas à son égard.

Il se sentait bouillonner. Pourquoi si vite? Il partait au quart de tour. Peut-être était-ce de l'intolérance à la frustration? C'était d'ailleurs classé comme étant une maladie psychiatrique.
Cependant, Hayato ne leva pas le petit doigt et était d'apparence on ne peut plus calme.
A vrai dire, l'image qu'il pouvait renvoyer aux gens ne reflétait strictement pas ce qui se passait en lui.

Et ce jeune garçon, face à lui, se croyait mâlin.
Il n'osa pas répêter ce qu'il venait de lui dire visiblement, ou sinon il jouait avec lui, et étrangement, Hayato sentait que, dans son cas, c'était plutôt la deuxième option qui était de mise.

Bientôt, il lui tourna à nouveau le dos pour repartir comme si de rien n'était et Hayato eut un franc sourire sur son visage.
Quoi, c'était tout? Un peu facile.

Hayato fit bouger son pied dans le sable du parc, comme un enfant qui jouerait, le regard abaissé sur son geste, puis s'adressa à lui, assez fort pour que le jeune garçon puisse l'entendre:

A-ahh, soupira t'il.
Je vois. Une grande gueule, ajouta t'il alors, d'un ton dédaigneux.

Hayato releva alors les yeux sur lui, ou du moins sur son dos.

Ne t'inquiète pas, ça t'arrivera un jour aussi avec une femme.

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Si Hirochi ne répêtait pas ses paroles, ce n'était effectivement pas parce qu'il n'osait pas. Il ne regrettait jamais aucune de ses paroles, il les affirmait. Mais ça n'avait plus d'importance maintenant, il repartirait comme si de rien était et il se doutait que l'autre ne réattaquerait pas. Le temps qu'il trouve quelque chose en renchérir, Hirochi serait déjà bien loin.
Mais alors qu'il s'y attendait le moins, sa voix se fit entendre à nouveau et Hiro' s'arrêta à ce moment même pour mieux l'entendre.

Grande gueule... Oui. C'était probablement le genre de truc que quelqu'un d'autre aurait mal pris, mais pas Hirochi. Il parlait beaucoup plus qu'il n'agissait. Mais qui avait-il de mal là dedans? Tout le monde était ainsi... Et puis même si ça semblait être de la provocation, il n'avait rien à voir dans tout ça, il avait baisé dans les buissons, un point c'est tout. S'il ne voulait pas se le faire remettre sous le nez, il n'avait qu'à pas le faire.

Ses dernières paroles lui tirèrent toutefois un léger rire. Pas si bête, peut-être avait-il une seconde neurone qu'il cachait quelque part. Se retournant à nouveau vers lui, il pris son temps, le dévisageant pendant un moment avant de finalement répliquer:

" Pourquoi une femme? "

Puis, précisant sa pensée pour le mec à deux neurones il ajouta:

" Pourquoi pas avec un homme? Ou un animal? "

Bien qu'il n'ait aucune attirance vers lui, il avait simplement envie de dégouter le garçon. Ce qui pourrait se faire plutôt facilement. Après tout, il semblait du genre macho "moi aimer femmes bien chaudes". ÇA pourrait être amusant.

Le jeune garçon ne tarda pas à se retourner à nouveau.
Hayato n'avait pas repéré le rire ayant tout juste précédé ce geste, ainsi il ne put pas y porter une quelconque attention.
Cependant, il avait bien remarqué l'air méprisant du jeune garçon.
Pourquoi pas après tout. Cela lui allait mieux que son air de petit enfant de 4 ans. Et puis, il répondait avec les mêmes armes qu'Hayato.

Bientôt, il lui demanda pourquoi une femme. A vrai dire, cela lui avait semblé logique, bien que la nature de l'homme était bien souvent détournée.
Et comme il s'y attendait, le "petit" lui expliqua qu'il pouvait tout aussi bien se taper un homme ou un animal, littéralement.

Hayato eut un léger sentiment de sympathie pour le jeune homme qui disparu en un éclair.
Aucun sentiment aussi tendre soit-il ne restait bien longtemps chez lui, lorsqu'il ne connaissait pas la personne.

Ainsi, pour commenter ce qu'il venait de lui dire, Hayato lança avec un sourire:

Tu as raison. Tourne toi plutôt vers un animal, ça sera sûrement le seul être vivant sur Terre qui voudra de toi.

Il posa alors sa main sur son menton et fit mine de réfléchir.

Quoi que...

Hayato trouvait cela que peu amusant à vrai dire. Pourquoi était-il toujours impliqué dans ce genre de conneries inutiles?
Bien qu'il n'évitait pas ce genre de situations, il avait tout de même une compétence particulière pour s'empâter dedans.

Il n'avait pas démenti qu'il avait couché dans les buissons. C'était peut-être aussi sa faute de ce côté là. Mais Hayato détestait se justifier. Il détestait expliquer que "AxB = AB" et encore moins aux gens qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve, surtout qu'il n'était pas sûr du résultat.
Le monde aime tellement entendre ce qu'il daigne bien vouloir entendre.

Ca suffisait pour aujourd'hui.
Hayato, sans même porter plus d'importance à la situation, donnait l'impression qu'il était complètement déconnecté de la réalité.
Il ne percevait même plus les autres élèves autour de lui, complètement perdu dans ses pensées.
Bientôt, il remit ses mains dans ses poches puis partit comme si rien ne s'était jamais passé.
Il se reposta alors au même endroit où il avait été avant que tout cela n'arrive.

Cette action pouvait paraître étrange, et elle l'était. Mais Hayato réalisait souvent, avec retard, la futilité de ses actes, et lorsque cela arrivait, il agissait comme il venait d'agir face au jeune garçon, mais sans même s'en rendre compte.

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Hirochi haussa un sourcil à la réplique du jeune homme. C'était une blague ou quoi? Il n'avait pas trouvé mieux à répliquer? Sa deuxième neurone venait de le lâcher? C'était une réplique facile, du déjà-vue. Tiens, il était moins amusant tout à coup. Il avait connu mieux... Levant les yeux au ciel, il poussa un léger soupir de lassitude, comme si la présence du jeune homme l'ennuyait. S'il avait sut, probablement qu'il aurait laisser cette grande trape qui lui servait de bouche fermée.

En le voyant repartir, Hirochi se contenta de rester planter là, au milieu de rien, probablement l'air un peu con. Quoi que l'autre n'était pas bien mieux, il allait se reposer au même endroit qu'un peu plus tôt. Sur ce coup-là, il lui faisait fortement penser à un poisson rouge. Du genre qui se dirigea à un tel endroit mais revient à sa position initial parce qu'il a déjà oublié ou il avait envie d'aller. Une vie plutôt simple...

Un faible sourire amusé, à peine perceptible, se dessina sur ses lèvres. Pourquoi ne pas jouer un peu plus longtemps, tester les limites du jeune homme? Il en était bien capable, et qu'avait-il de mieux à faire de toute façon? C'est donc avec cette idée en tête qu'il suivit les pas du jeune homme venant se positionner juste à côté de lui. Comme si de rien était, il s'appuya sur l'autre jeune homme avant de lui adresser à nouveau la parole:

" Un animal? Et que fais-tu des plantes? Même si elles-mêmes ne voulaient pas de moi, elles ne pourraient pas se défendre. Alors elles comptent quand même. Ne ? "

Lancant ensuite quelques regards autour de lui, il demanda:

" Tu attends quelqu'un? Ta copine? Pour baiser derrière une grosse pierre cette fois? "

Hayato était déjà passé à autre chose dans son esprit. Cela lui évitait de ressasser les mauvaises choses, et même les bonnes au final.
Il se mit légèrement sur la pointe des pieds avant de se repositionner d'une manière droite.
C'était un tic chez lui, lorsqu'il attendait trop longtemps.
Il détestait attendre.
Et ainsi il pouvait comprendre ce que Mitsumi subissait lorsqu'il était en retard. Soit pratiquemment à chaque rendez-vous qu'ils se fixaient.

Alors qu'il pensait à ce genre de détails sans réelle importance, il entendit la voix du jeune homme en fond.
Quoi, il était encore là?
Décidément, Hayato pouvait vraiment se dire qu'il attirait les complications.
Ainsi, il le regarda un instant "s'installer" à côté de lui comme si de rien n'était et poursuivre la discussion qu'ils avaient eu peu de temps auparavant.

Il lui parlait des plantes maintenant... et Hayato le fixa un instant.
Qu'est-ce qu'il était en train de lui raconter encore?
En dehors d'une telle situation, il aurait sans doute trouvé le jeune homme amusant, mais ce n'était pas le cas actuellement.
De plus, son principe sur "les plantes qui ne pourraient pas se défendre contre lui" le surprit un instant.
Quelle idée perverse.

Hayato ne dit rien, préférant rester silencieux face à de tels propos. De plus, il n'avait pas envie d'utiliser sa salive aussi inutilement que plus tôt.
Lorsqu'il se rendait compte de la futilité de ses actes, Hayato se dosait très bien par la suite; et c'était ce qui était en train de se passer actuellement.

D'ailleurs, sans doute parce que le jeune homme avait bien compris qu'Hayato ne "surenchérirait" pas par dessus lui, il attaqua sur un tout autre sujet.
La personne qu'il attendait.
C'est vrai qu'Hayato était visiblement en train d'attendre quelqu'un; il était inutile d'être voyant pour le deviner.

Décidant d'ignorer cette remarque aussi, il sortit son portable pour vérifier ses mails.
Sait-on jamais si elle lui avait envoyé quelque chose.
Pendant ce temps, le jeune garçon ne se taisait pas, lui parlant maintenant de baiser derrière une grosse pierre.

Ce concept amusa Hayato intérieurement, mais rien ne se démontra sur son visage ou sur son comportement, composant rapidement quelque chose de privé sur son portable.
C'était pratiquement vulgaire ce que le jeune homme était en train de lui dire, mais il ne semblait pas s'en rendre compte; à moins qu'il était vulgaire de nature.
Dédaignant finalement parler, il lança alors:

Non, en fait on avait pensé à l'une des machines à laver de l'école.

Il entrait totalement dans le jeu du garçon. Après tout, il fallait bien nourrir les esprits.
Hayato rangea rapidement son portable peu de temps après et regarda de nouveau autour de lui, ne faisant pas plus attention que ça au jeune homme qui squattait toujours à côté de lui.

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Tiens, il avait plus de patience qu'Hirochi ne l'aurait crut. Il ne prenait même pas la peine de répondre à toutes ses attaques. Peut-être que sa deuxième neurones venaient de finalement réssuciter? Ou alors c'était qu'il était con à un tel point qu'il ne captait pas un mot de ce qu'il lui disait. Il opta pour la deuxième idée. On pourrait effectivement croire qu'Hiro' était quelqu'un de vulgaire. Mais le terme était mal choisit. En fait, il ne réfléchissait tout simplement à utiliser les bons mots. Il disait ce qu'il avait à dire sans trouver un moyen détourné et plus convenable de l'exprimer. Mais il n'était pas quelqu'un de particulièrement vulgaire, non.

Hirochi détourna légèrement la tête tandis que l'autre jeune homme composait un truc probablement inintéressant sur son portable. C'était justement la raison pour laquelle il ne faisait pas comme d'autres idiots; tendre le cou pour mieux voir ce qu'il faisait. Car au fond, il n'en avait franchement rien à faire. La vie privée de ce jeune homme ne l'intéressait pas le moindrement du monde, et il avait déjà une bonne idée de ce à quoi elle se résumait.

Une machine à laver? Dedans? C'était...plutôt... Étrange comme idée. Ou alors derrière? ÇA devait être poussièreux. À moins qu'il préfère le faire sur la machine. C'était plus probable, inconfortable mais toujours mieux qu'à l'intérieur de celle-ci. Donnant un léger coup de coude au garçon, il répliqua:

" Le placard du concierge, c'est pas mal non plus, crois moi. "

Il accompagna ses paroles d'un léger clin d'oeil avant de s'éloigner de quelques pas. Lorsqu'il eut mis une certaine distance entre lui et son homologue, il lanca, assez fort pour que lui et même d'autres élèves passant par là puissent l'entendre:

" N'oublies surtout pas de te protéger petit. "